La Loi, c’est, en amont des Dix Commandements reçus par Moïse, l’alliance, établie par Dieu, avec Abraham et sa descendance : Yishaq (Isaac), Ya’acov (Jacob) devenu Israël, et tous les enfants d’Israël (dont Moshe).
Le rôle de Yeshua est d’intérioriser la Loi donc cette alliance afin de mieux la suivre. Autrement dit, puisque Dieu « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » (Évangile selon Matthieu), tout être humain — quel(le) que soit son sexe, son apparence, sa nationalité — est capable de sentir la communion entre le devoir et la liberté débouchant sur l’amour. C’est l’absolue et magnifique confusion entre deux sensations : celle de faire ce qui est juste et celle de connaître la liberté intérieure. Outre les moult expériences de la vie quotidienne qui nous font vivre en nous cette communion dès lors que nous commençons à nous aligner, des expériences spirituelles particulières — par exemple, de type voyage astral — peuvent nous rendre compte de l’évidence de cette communion. Me concernant, ce sont ce que j’appelle des « voyages célestes » que j’ai faits à quelques reprises ces dernières années. « Célestes » car, à la différence des voyages astraux, je n’ai pas l’impression, durant ces expériences, de partir à un autre endroit sur Terre mais de quitter la Terre. À un moment, je l’ai vraiment visualisée de sorte que je m’éloignais d’elle. D’où mes deux témoignages trouvables à la note de ce chapitre appelée Mes voyages célestes.
Ce que je me contenterai de dire ici, c’est qu’ici bas, nous prenons parfois devoir et contrainte pour synonymes. Ce qui parfois se comprend compte tenu des absurdités que nous impose la société matérialiste. Mais, là-haut, je vous assure, devoir se confond parfaitement avec liberté. Les deux se vivent et cohabitent avec évidence, sans questionnement. Car nous vivons alors uniquement à travers notre essence, traversée par l’amour inconditionnel.
Cependant, nous pouvons parfois, ou souvent, connaître des situations contradictoires si nous voulons respecter la Loi.
De cette façon, Yeshua nous rappelle le rôle essentiel du discernement, comme fruit de notre moralité (en tant que capacité à évaluer, dans une situation donnée ou en général, ce qui est juste, ou injuste, de faire) traversée par la Loi. Le discernement moral authentique résulte, autrement dit, de notre conscience morale filtrée par la Loi. Il est énergétiquement et directement relié à notre alignement, à l'activation de notre atome christique — soit notre Christ intérieur. « Je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. » (Évangile selon Jean)
Éventuellement, la posture à adopter paraîtra trop abstraite dans certaines situations. Il est vrai qu’il faut voir ensuite au cas par cas, selon les expériences vécues, et savoir écouter son cœur tout en ne se mettant pas, pour autant, personnellement en danger. Notre degré de conscience, avec sa part la plus spontanée et morale, nous aide naturellement à évoluer habilement selon le message du Seigneur Yeshua.