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  • En quoi Yeshua est venu accomplir la Loi ?

    5546683728_6133454dae.jpgLa Loi, c’est, en amont des Dix Commandements reçus par Moïse, l’alliance, établie par Dieu, avec Abraham et sa descendance : Yishaq (Isaac), Ya’acov (Jacob) devenu Israël, et tous les enfants d’Israël (dont Moshe).
    Le rôle de Yeshua est d’intérioriser la Loi donc cette alliance afin de mieux la suivre. Autrement dit, puisque Dieu « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » (Évangile selon Matthieu), tout être humain — quel(le) que soit son sexe, son apparence, sa nationalité — est capable de sentir la communion entre le devoir et la liberté débouchant sur l’amour. C’est l’absolue et magnifique confusion entre deux sensations : celle de faire ce qui est juste et celle de connaître la liberté intérieure. Outre les moult expériences de la vie quotidienne qui nous font vivre en nous cette communion dès lors que nous commençons à nous aligner, des expériences spirituelles particulières — par exemple, de type voyage astral — peuvent nous rendre compte de l’évidence de cette communion. Me concernant, ce sont ce que j’appelle des « voyages célestes » que j’ai faits à quelques reprises ces dernières années. « Célestes » car, à la différence des voyages astraux, je n’ai pas l’impression, durant ces expériences, de partir à un autre endroit sur Terre mais de quitter la Terre. À un moment, je l’ai vraiment visualisée de sorte que je m’éloignais d’elle. D’où mes deux témoignages trouvables à la note de ce chapitre appelée Mes voyages célestes.
    Ce que je me contenterai de dire ici, c’est qu’ici bas, nous prenons parfois devoir et contrainte pour synonymes. Ce qui parfois se comprend compte tenu des absurdités que nous impose la société matérialiste. Mais, là-haut, je vous assure, devoir se confond parfaitement avec liberté. Les deux se vivent et cohabitent avec évidence, sans questionnement. Car nous vivons alors uniquement à travers notre essence, traversée par l’amour inconditionnel.

    Cependant, nous pouvons parfois, ou souvent, connaître des situations contradictoires si nous voulons respecter la Loi.
    De cette façon, Yeshua nous rappelle le rôle essentiel du discernement, comme fruit de notre moralité (en tant que capacité à évaluer, dans une situation donnée ou en général, ce qui est juste, ou injuste, de faire) traversée par la Loi. Le discernement moral authentique résulte, autrement dit, de notre conscience morale filtrée par la Loi. Il est énergétiquement et directement relié à notre alignement, à l'activation de notre atome christique — soit notre Christ intérieur. « Je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. » (Évangile selon Jean)
    Éventuellement, la posture à adopter paraîtra trop abstraite dans certaines situations. Il est vrai qu’il faut voir ensuite au cas par cas, selon les expériences vécues, et savoir écouter son cœur tout en ne se mettant pas, pour autant, personnellement en danger. Notre degré de conscience, avec sa part la plus spontanée et morale, nous aide naturellement à évoluer habilement selon le message du Seigneur Yeshua.

  • L'acceptation de soi : ce que les autres disent de nous

    Jean_Dodal_Tarot_trump_11.jpgMon mental-ego (contenu dans mes Corps éthérique, émotionnel et mental) capte et s’attache aux remarques négatives mais aussi positives des autres. Ce phénomène débute dès mon enfance, à l’âge où l’ego commence à se construire. Si, par exemple, on a dit à l'enfant que j'étais qu'il était un « bon à rien », mon ego risque de capter cette information et, en « bon gardien » de mon système de croyances, va faire en sorte que je me mette à croire que je suis un bon à rien. Dès lors, je crois, même inconsciemment, que je suis un bon à rien. Inversement, je peux me rebeller devant cette idée et me dire : « Non, je ferai tout pour me démarquer de cette image de bon à rien. Je ferai tout pour être le contraire du bon à rien, pour prouver que je n'en suis pas un. » Mais, en réalité, celui qui évolue en croyant qu'il est un bon à rien et celui qui évolue en cherchant à se démarquer à tout prix de cette image jouent au même jeu égotique... Si on s'arrête ici, on peut dire qu'il est vrai d'affirmer que nous sommes ce qu'on nous dit que nous sommes. Cependant, ce qui fait partie de la connaissance de soi n'est pas évaluer régulièrement si nous sommes ou non un bon à rien mais d'avoir conscience que nous trimballons particulièrement cette idée dans notre esprit ; idée qui initialement ne nous appartient pas mais dont nous faisons nôtre. Nous nous mettons alors des bâtons dans les roues quant à nous reconnecter facilement à notre joie de vivre, à ce que nous voulons réellement faire dans la vie, à notre essence divine. « […] lorsque vous êtes malheureux, il y a en vous la croyance inconsciente que le malheur « achète » ce que vous voulez. Si « vous » — le mental — ne croyiez pas que le malheur fonctionne, pourquoi alors le créeriez-vous ? Bien entendu, la négativité ne fonctionne pas. Au lieu de créer une situation favorable, elle l'empêche au contraire de se manifester. Au lieu de dissiper une situation défavorable, elle la maintient. Sa seule fonction « utile » est de renforcer l'ego, et c'est pour cette raison que l'ego l'aime tant. Une fois que vous vous êtes identifié à une forme quelconque de négativité, vous ne voulez pas vous en départir et, à un niveau inconscient profond, vous ne désirez aucun changement positif, puisque cela menacerait votre identité de personne déprimée, en colère, ou traitée injustement. Par conséquent, vous ignorerez, nierez, ou saboterez ce qui est positif dans votre vie. » (Eckhart Tolle, Le pouvoir du moment présent) Si l'ego aime avoir raison, il est malheureusement fréquent qu’il fasse en sorte qu'une personne se sous-estime. Car, à vrai dire, si je cherche tant à avoir raison — et donc à valider encore et encore le contenu de mon système de croyances —, c'est pour essayer d’avoir une meilleure estime de moi, alors que le but n'est pas de chercher à avoir raison mais simplement de me trouver — en prenant en compte toutes les facettes de ma personnalité terrestre —, donc d’être bien avec moi-même et de faire ce que j’aime vraiment. Dès lors, je ne suis pas un lion qui se débat en cage mais bien le lion de la lame 11/La Force du tarot de Marseille, qui a justement la force de se regarder en face et exerce pleinement son rôle dans la jungle en étant lui-même.
    J’ai pris, plus haut, l’exemple d’une perception négative de soi à travers l’étiquette du « bon à rien ». Je vais en prendre une étant a priori positive, c’est un exemple personnel. Quand j'étais enfant et adolescent, j'ai vécu plu-sieurs hospitalisations et connu plusieurs opérations chirurgicales. Et, en raison de celles-ci, des membres de ma famille ainsi que des amis m'ont dit plus d'une fois : « Tu es un garçon courageux. » D'accord, très bien. C'est positif. Reconnaître que je peux être courageux et que je l'ai déjà été est important. Mais cela ne doit pas m’amener à refouler mes peurs, à vouloir à tout prix les occulter, à m’attacher, d’un autre côté, à l’image d’un homme toujours courageux, à renier une partie de moi qui peut se comporter par peur. En d’autres termes, cela ne doit pas faire en sorte que je veuille être à chaque instant un homme courageux ou ce garçon qui l'a été sous prétexte que sinon j’aurais failli par peur. En effet, si je considère qu'être peureux est le contraire d'être courageux et si je m'attache à l'idée d'être courageux, que peut-il inéluctablement en résulter ? Le fait que je dissimule mes peurs ou bien que je cherche à les transcender tout le temps et le plus rapidement possible sans vraiment les cibler, que je me juge négativement à travers elles ou encore que je croie que je n'ai jamais peur de rien ni personne. Je serai alors amené à vivre bien des situations qui testeront mon courage ainsi que mes peurs puisqu'il s'agit, pour moi, de me rassurer en permanence quant à l'existence de l'homme courageux que je suis. Une petite voix me dira par exemple : « Alors comme ça, on est toujours courageux ? » Et puis, si je me vois, un jour, être le contraire d’un homme courageux et qu'il existe des témoins et que, parmi ces témoins, il y a des proches, que vont-ils penser ? Je vais les décevoir. Or, être attaché à ne jamais décevoir me détourne, là encore, de ce que je suis vraiment. Car, ce que je suis vraiment est un homme qui peut, à des moments, faire preuve de courage et, à d'autres moments, agir dans la peur. Une variante amusante, que les potes te sortiront pour t’encourager, pour ne pas que tu baisses les bras dans une situation : « T'es un guerrier ! » Si je suis un guerrier, je dois être en état de guerre. On ferme les yeux sur mon état de paix... Le comble, c'est quand les prétendus guerriers prônent la paix intérieure... En vérité, reconnaître les deux polarités en moi, guerre et paix, et me voir agir tantôt dans l'une tantôt dans l'autre va m’autoriser à une réelle découverte et acceptation de moi. Mais, en soi, je ne suis ni pacifiste, ni guerrier. M'aligner (et je reviens souvent sur ce sujet dans le livre), c'est me sentir plein dans mon humanité (énergie terrestre), grâce à la conscience (énergie céleste) que je pose sur elle. Me sentir plein plutôt que parfait. « Il n’y a pas de lu-mière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. La vie nécessite pour son épanouissement non pas de la perfection mais de la plénitude. Sans imperfection, il n’y a ni progression, ni ascension. » (Carl Gustav Jung, L’Âme et la vie)
    Et tout ce que les autres disent de moi en affirmant « tu es » ceci ou cela expriment ce qu'ils voudraient reconnaître chez eux sans arriver à le faire pour des raisons égotiques et de peurs — avec celle en tête de peloton : la peur de se regarder en face et de se prendre tel qu’on est. S'ils sont agacés par cela, leur jugement sera une critique sinon un compliment. Mais comme nous jouons tous au même jeu...
    Je poursuis avec une citation d’Eckhart Tolle issue de son livre appelé Le pouvoir du moment présent : « Renoncez à vous définir, que ce soit à vous ou aux autres. Vous n’en mourrez pas. Au contraire, vous reviendrez à la vie. Et ne vous préoccupez pas de la façon dont les autres vous définissent. Quand ils le font, ils se limitent eux-mêmes. C’est donc leur problème. » Aussi, une chose qui va totalement à l'encontre de l'acceptation de soi, c'est lorsqu'on se dit qu'on aimerait être à la place de quelqu'un d'autre. (Antoine Céleste)