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  • Ignorance, conscience et Bouddha

    buddha-religion-vector-buddhism-hd-png-45123Dans le bouddhisme, la conscience est appelée avidya et est considérée comme le premier des douze maillons (appelés
    nidanas) de la souffrance (appelée dukkha). Les autres maillons sont, dans l’ordre : l'action (les activités formatrices aux conséquences karmiques), la conscience, le nom et la forme (le corps physique et les agrégats mentaux des sensations), les sens (dont le sixième sens, celui de l’Esprit), le contact (l’impact entre l’organe et l’objet avec lequel il entre en contact), la sensation, le désir (l’avidité), l'attachement (l’appropriation), l'existence (le devenir), la naissance, la décrépitude (et la mort). Comprenons que chaque maillon est la conséquence d’un maillon précédent et un conditionnement du maillon suivant. Plus largement, les bouddhistes avancent que tout, dans l’univers, est interdépendant mais qu’également tout est impermanent. « Il n’existe rien de constant si ce n’est le changement. » (Bouddha) Et cette impermanence est une chance : seul le changement, le mouvement, est constant donc nous pouvons toujours changer, aucune souffrance n’est gravée dans le marbre (puisque rien ne dure). Pour les bouddhistes, considérer l’impermanence des phénomènes dans sa globalité favorise l’évitement de l’ignorance.
    En m’inspirant de la vision bouddhique, j’ai, un jour, écrit cela : « Le passé n'existe plus, le futur n'existe pas. Hormis le mouvement, le changement, les liens d'âmes et l'amour (divin et inconditionnel), tout est impermanent, rien ne dure. »

  • Ce qu'on veut et ce qu'on a

    Il y a ce que je veux et il y a ce que j'ai déjà. Or, la seule chose que j'ai en réalité et en permanence avec moi, c'est moi. Que puis-je donc m'autoriser à faire à fond et dès maintenant ? Cesser de vouloir puis tout simplement m'aimer.

    Au passage, bien des gens disent vouloir être acceptés, et aimés, tels qu’ils sont. Mais si, déjà, une personne ne s’accepte / s’aime pas elle-même, elle ne peut pas faire l’expérience d’être acceptée et aimée comme elle est.

    Une fois que j'ai accepté d'être qui je suis, il me reste à faire ce que je suis venu faire sur Terre de plus beau c'est-à-dire en lien direct avec qui je suis (mon essence). Comment savoir quoi faire en fonction de qui je suis ? Il suffit de voir ce que j'aime faire avec une vraie joie. Ceci peut correspondre à des choses jugées éventuellement très banales et alors ? Nous sommes tous, à la fois, singuliers et banaux. Antoine Céleste