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Ignorance, conscience et Bouddha

buddha-religion-vector-buddhism-hd-png-45123Dans le bouddhisme, la conscience est appelée avidya et est considérée comme le premier des douze maillons (appelés
nidanas) de la souffrance (appelée dukkha). Les autres maillons sont, dans l’ordre : l'action (les activités formatrices aux conséquences karmiques), la conscience, le nom et la forme (le corps physique et les agrégats mentaux des sensations), les sens (dont le sixième sens, celui de l’Esprit), le contact (l’impact entre l’organe et l’objet avec lequel il entre en contact), la sensation, le désir (l’avidité), l'attachement (l’appropriation), l'existence (le devenir), la naissance, la décrépitude (et la mort). Comprenons que chaque maillon est la conséquence d’un maillon précédent et un conditionnement du maillon suivant. Plus largement, les bouddhistes avancent que tout, dans l’univers, est interdépendant mais qu’également tout est impermanent. « Il n’existe rien de constant si ce n’est le changement. » (Bouddha) Et cette impermanence est une chance : seul le changement, le mouvement, est constant donc nous pouvons toujours changer, aucune souffrance n’est gravée dans le marbre (puisque rien ne dure). Pour les bouddhistes, considérer l’impermanence des phénomènes dans sa globalité favorise l’évitement de l’ignorance.
En m’inspirant de la vision bouddhique, j’ai, un jour, écrit cela : « Le passé n'existe plus, le futur n'existe pas. Hormis le mouvement, le changement, les liens d'âmes et l'amour (divin et inconditionnel), tout est impermanent, rien ne dure. »

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