Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • L'origine de la notion de merkabah : les roues d'Ezechiel

    Ezekiel%27s_vision_Zurich_Bible.jpgLa merkabah est un concept retrouvable d’abord dans le livre d’un des prophètes de l’Ancien testament, Ézéchiel. Ce dernier y aborde, dans le premier chapitre — désigné par l’expression Ma‘aseh Merkaba, signifiant « œuvre du char » —, sa vision d’une espèce de char divin tiré par quatre animaux ailés.
    Entre guillemets, des expressions tirées de ce chapitre qui nous intéresse ici. Les animaux en question apparurent au centre d’une « lumière éclatante » répandue par « une gerbe de feu », issue d’une « grosse nuée », d’un vent impétueux du septentrion (désignant le Nord car le le pôle situé près des sept étoiles de la Petite Ourse, première présence du chiffre 7).

    Les animaux vus par Ézéchiel avaient, sinon, « une ressemblance humaine ». Ils avaient « tous une face d'homme, tous quatre une face de lion à droite, tous quatre une face de bœuf à gauche, et tous quatre une face d'aigle ».

    Ensuite, Ézéchiel nous dit : « Devant les animaux, il y avait des roues. » Elles semblaient être en chrysolithe, ajoute-t-il. C’est un nom désuet pour désigner plusieurs espèces minérales très généralement de couleur verte, couleur du chakra cœur entretenant notre intuition, boussole de notre alignement corps-âme-esprit étant (et j’explique tout ceci plus loin) au centre de la merkabah. La chrysolithe (chrysos en grec signifie « doré ») peut être également de couleur or, elle est baptisée la septième pierre (seconde présence du chiffre 7).

    Voici ce qu’Ézéchiel nous dit d’autre à propos des précédentes roues. Elles étaient au nombre de quatre et avaient toutes la même forme. Aussi, chaque roue paraissait « au milieu d’une autre roue ». Correspondance avec les sept corps subtils (ou énergétiques) d’une personne qui sont les uns dans les autres (troisième présence du chiffre 7). 
    Ces roues pouvaient, à part cela, se déplacer « de leurs quatre côtés ». A leur « effrayantes » circonférences, elles étaient remplies « d’yeux ».
    Enfin, « quand les animaux marchaient, les roues cheminaient à côté d’eux ». Quand ils « s’élevaient de terre », elles faisaient de même. Et « quand ils s’arrêtaient, elles s’arrêtaient ».

    Ces animaux « allaient où l’esprit les poussait à aller ». Car (phrase très importante), « l’esprit des animaux était dans les roues ».
    Dans la suite de ce chapitre du livre d’Ézéchiel, les roues ne sont plus évoquées. Juste après ce dernier passage sur elles, est cependant abordé « un ciel de cristal resplendissant », situé « au-dessus des têtes des animaux ». Puis, au-dessus de ce ciel, « il y avait quelque chose de semblable à une pierre de saphir, en forme de trône ; et sur cette forme de trône apparaissait comme une figure d'homme placé dessus en haut ».

    Cette vision d’Ézéchiel nourrira un mysticisme juif du même nom que le chapitre en question.

    Alors qu’est-ce que la merkabah ? Comparable aux précédentes roues, elle est un vaisseau de lumière que tout individu possède. A vrai dire, elle est à la fois autour de lui et en lui.
    En d’autres termes, la merkabah est un véhicule enveloppant notre corps et notre âme de lumière. Antoine Céleste. (Images issues du domaine public)