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  • « Sauver sa vie » grâce à Yeshua

    4afc81dbd650a0fd8d003fa75de0ba74.jpgMon interprétation d'un passage de l'Évangile selon Matthieu (16:24-27) « Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. » La personne dans l’alignement (symbolisé par la croix) renonce au choix de l’ego. « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. » Il ne s’agit pas, alors, de vivre selon l’ego, et de vouloir sauver la vie qu’on mène à travers lui, mais de trouver sa voie, à travers l’Esprit. En « perdant ma vie à cause de » Yeshua, ou Jésus-Christ, je ne chasse pas mon ego mais je le mets au service de mon Esprit. Mon ego se raffine et saura, un jour, fusionner avec elle, c’est l’Ascension. L’alignement est un aperçu de celle-ci dans cette densité. Aligné, je lâche prise concernant mes envies. Ma vie s’accomplit alors, et ce selon mes besoins.
    Lâcher prise, c’est notamment accepter de perdre et au quotidien, quand par exemple notre ego s’accroche à des choses ou cherche absolument à « avoir raison » ou encore à posséder dans tous les sens du terme. Perdre ma vie « à cause » du Christ, c’est vivre dans l'instant présent, qu’on accueille naturellement dans le lâcher prise et qui permet de retrouver la paix en nous, de reconnecter à l'amour inconditionnel et divin et même d'accéder à la plénitude.
    Aussi, si le contraire de perdre est gagner, qu'est-ce que gagner sa vie ? Il est possible qu'on entende souvent par « gagner sa vie » vivre en quête d'un bonheur illusoire et empreint de matérialité. On est alors guidé seulement par notre ego autogéré. D’ailleurs, vivre dans l’ego seulement ou la majeure partie du temps n’est pas être acteur de sa vie mais spectateur. Certaines personnes se croient libres à faire le jeu de l’ego. Au fond, elles sont bien souffrantes et malheureuses. Être acteur de notre vie, c’est se sentir guidé par notre Esprit. Et ce n'est pas manquer de souveraineté car c'est être guidé par ce que nous sommes, notre essence, la part la plus scintillante de notre véhicule de lumière (Merkabah). De cette manière, nous répondons bien à nos besoins, non pas à nos envies. Parmi ces dernières, il y a éventuellement celle de plaire aux autres ou de contrôler les autres. On vit alors les relations humaines comme des conquêtes ou des investissements. On donne en attendant de recevoir. Seulement, Yeshua poursuit de cette façon : « Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son Esprit ? » Vouloir être le maître du monde dans le sens de dominer les autres, c'est ignorer son Esprit, son atome christique, la belle évolution de la lignée adamique et rendue parfaite à travers l'incarnation de Yeshua devenu le Christ solaire.
    On transcende une expérience uniquement durant les épisodes de notre vie où l’ego a laissé l’Esprit agir pleinement. Si nous ne transcendons jamais rien, si nous stagnons en servant l’ombre et seulement les plus bas instincts, si nous nous nourrissons seulement de matérialité, notre Esprit et notre ego retournent dans la Mélasse énergétique. Phénomène de spiritualisation à l’arrêt. D’où l’idée de perdre son Esprit. Yeshua demande alors : « Que donnerait un homme en échange de son Esprit ? » Rien ne vaut l'évidente quiétude de l'Esprit et l'amour inconditionnel qui en découle. Tout désir de domination, que ce soit par le matériel, l’économique, la force physique ou le langage, est nul devant la vie éternelle et céleste. Rien d’autre que l’Esprit, abritée par son Corps céleste, n’a de valeur dans le royaume des Cieux. Quand je m’aligne, j’active mon atome christique et ma faculté à transcender. Ainsi, le taux de lumière de mes corps subtils les plus élevés augmente. Mon ange, la source énergétique de mon Esprit, s’enrichit de lumière. Mon ego apprend, lui aussi, de l’expérience. Yeshua nous dit par la suite : « Car le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges ; et alors il rendra à chacun selon ses œuvres. » Ce qui rappelle le précédent, et parfait, projet divin.

  • Yeshua et le chiffre 5

    tarot5.pngQuelques infos décrivant la lame 5/Le Pape du tarot de Marseille et correspondant bien à l’image du Christ ? L’écoute, la médiation, le conseil, le réconfort, le soin. On transmet, on enseigne, on fait preuve de pédagogie. 5/Le Pape est le garant d’une morale propagée, le guide spirituel qui communique son savoir et ses expériences pour faire avancer l’humanité. 5/Le Pape, c’est encore l’intérêt pour l’essence des êtres, du monde et de leurs mystères, c’est l’altruisme authentique et élévateur. C’est le raffinement, l’énergie raffinéele matériau spirituel de Yeshua est le plus raffiné possible dès lors qu’il est l’incarnation parfaite de l’archange Mikael.
    Je rappelle ici que le raffinement découle du fait de séparer l’aspect lumineux de l’aspect obscur d’une expérience terrestre. Le premier aspect remonte à l’Esprit (l'Esprit d'en haut) et fait augmenter son taux vibratoire en spiritualisant l’ego — autrement dit, en rapprochant énergétiquement l’Esprit d'en bas de l’Esprit d'en haut. Le deuxième aspect reste en bas c’est-à-dire, plus exactement, dans l’astral.
    À noter, enfin, que le personnage du Pape regardant à notre droite sur la lame, il « bénit » la lame qui serait à notre droite. On dit encore qu’il la « comprend ». Aussi, « Le Pape » est un anagramme de « L’Appelé ».

    Quant au chiffre 5, Yeshua, en citant l’évangile apocryphe selon Thomas, aurait parlé de « cinq arbres dans le paradis qui ne bougent ni l’été ni l’hiver » et dont les « feuilles ne tombent pas ». Ce qui peut se comprendre ainsi : nos cinq sens — qui nous sont infiniment accessibles dès lors que nous ne souffrons pas d’une déficience particulière — doivent nous permettre de « sentir le divin ». Car nos cinq sens font partie intégrante de nos corps énergétiques appelés Corps terrestres (que sont nos corps éthérique, émotionnel et mental). Et ces corps énergétiques (comprenant notre ego et associé à notre Esprit d’en bas), en se reconnectant à notre corps astral ou céleste (comprenant notre Esprit et associé à notre Esprit d’en haut), accueille la lumière divine. Nous sommes, autrement dit, prêts à entendre, à recevoir, les révélations, en phase avec notre mission de vie.
    5 se rapporte aussi à l’énergie de guérison puisqu’il est le chiffre médian, celui de la transformation. C'est le magnétisme universel, le fluide réparateur universel, la vie universelle (la vie est pour l'homme ce que l'homme est pour l'univers : une expérience). C’est la médiumnité, l’harmonie des mixtes (qui fournit le précédent raffinement), la quintessence (le 5e élément), la maîtrise des 5 sens (déjà abordée dans le paragraphe précédent).

    C'est encore, en s’inspirant du sens de Hei — la 5e lettre de l’aleph-beth — l'involution (la pénétration du Divin (1) dans la matière (4) ou, dit autrement, l’émanation de l’énergie divine dans le corps terrestre (et 5 = 4 + 1)), l'énergie qui fait autorité par la révélation de la vérité, donc l'énergie de la foi, de l'aspiration absolue. C’est l'intuition pratique et orale. Hei représente la porte vers le spirituel ; autrement dit, le spirituel devenant domi-nant par rapport au matériel.

    Hei_5141.jpgHei, c’est graphiquement un Daleth (la 4e lettre) et un Youd (la 10e lettre). C’est donc la conscience du monde physique (Daleth) et du monde à venir (Youd).
    Les talents de prophète sont palpables (au passage, Moïse, en son temps, a écrit 5 livres).
    Ne retrouve-t-on pas dans tout cela Yeshua, le Yeshua guérisseur et médium, excellent orateur et prophète ?
    Des précisions maintenant sur la Loi. La Loi, c’est, en amont des Dix Commandements reçus par Moïse, l’alliance, établie par Dieu, avec Abraham et sa descendance : Yishaq (Isaac), Ya’acov (Jacob) devenu Israël et tous les enfants d’Israël (dont Moshe).
    Le rôle de Yeshua est d’intérioriser la Loi donc cette alliance afin de mieux la suivre. Autrement dit, puisque Dieu « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » (Évangile selon Matthieu), tout être humain — quel(le) que soit son sexe, son apparence, sa nationalité — est capable de sentir la communion entre le devoir et la liberté débouchant sur l’amour. C’est l’absolue et magnifique confusion entre deux sensations : celle de faire ce qui est juste et celle de se sentir libre. Outre les moult expériences de la vie quotidienne qui nous font vivre en nous cette communion dès lors que nous commençons à nous aligner, des expériences spirituelles particulières — par exemple, de type voyage astral dans des plans supérieurs — peuvent nous rendre compte de l’évidence de cette communion.

    Cependant, nous pouvons parfois, ou souvent, connaître des situations contradictoires si nous voulons respecter la Loi.
    De cette façon, Yeshua nous rappelle le rôle essentiel du discernement, comme fruit de notre moralité (en tant que capacité à évaluer, dans une situation donnée ou en général, ce qui est juste, ou non, de faire) traversée par la Loi. Le discernement moral authentique résulte, autrement dit, de notre conscience morale filtrée par la Loi. Il est énergétiquement et directement relié à notre alignement, à l'activation de notre atome christique. Antoine Célesteh