Pour s'aligner, il faut avoir suffisamment d'estime de soi et de confiance en soi, respectivement relatives à l'Esprit du bas et à l'Esprit du haut, donc à l'Existence et à l'Essence.
En effet, l'estime de soi, c'est la présence mesurée de l'ego. La confiance en soi, c'est la confiance en son Soi supérieur. C'est donc l'ego qui, naturellement par le biais de l'Esprit, se fie à l'Esprit.
Pour avoir une bonne estime de soi, mais pas excessive non plus, il faut avoir suffisamment confiance en soi. Il faut que l'amour-propre (ego) soit transcendé par l'amour-de-soi (relative à la reconnexion, donc à la connaissance, de son essence).
Inversement, pour avoir confiance en soi, il faut bien avoir un minimum d'estime de soi.
Tout ceci dépend de la connaissance de soi, du fameux « connais-toi toi-même » socratique. Et il n’y a pas de maîtrise sans connaissance.
La maîtrise de soi découle de l’équilibre entre l’estime de soi et la confiance en soi. Nous pouvons vraiment imager cet équilibre comme celui d’une balance. Et vivre dans sa meilleure version de soi, c’est être dans la maîtrise de soi.
Si je veux être la meilleure version de moi-même, je m’aligne. De là :
— ma confiance en moi et mon estime de soi sont suffisantes et équilibrées l’une par rapport à l’autre. Je sais qui je suis et ce que je veux être pour les autres. Mes liens avec les autres sont équilibrés. Lorsqu’au contraire il y a déséquilibre, ne se pourrait-il pas, en paraphrasant Jamie Sams, que j’aie projeté mes plus belles qualités en-dehors de moi-même, de façon à ne pas avoir à m’approprier ce que je suis ?
— j’accomplis ce qui est juste (aspect bibliquement symbolisé par l’alliance de Jean le baptiste et Jésus). Donc j’accomplis ce que je suis capable d’accomplir selon ma mission divine et donc pour mon bien et celui d’autrui ;
— je suis lucide et je fais preuve de discernement. Donc j’écoute mon intuition, je me connecte à ma source, je reçois le langage de mon Esprit, je mets mon mental au service de son décryptage.