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Être comme les « petits enfants » (Jésus) : L'Enfant intérieur et l'Empathe

Jesus_Blessing_the_Children.jpgYeshua nous dit : « Celui qui n'accueille pas le royaume de dieu à la manière d'un enfant n'y entre pas. » (Évangile selon Marc)
On rappelle, d'abord, que la lignée adamique, qui débouche sur la naissance de Yeshua, témoigne d'un Dieu amour, après avoir témoigné d’un Dieu volonté (Ancien testament).
Ainsi, dans le Royaume de Dieu, évoqué dans les précédentes paroles de Jésus tirées de l’Évangile selon Marc, règne l'amour inconditionnel.
S'aligner, c'est conquérir notre souveraineté individuelle donc notre liberté intérieure, qui n'est rien sans l'empathie, propre aux individus issus de la lignée adamique.
C'est donc dompter son ego. C’est avoir conscience de nos distorsions ainsi que de nos détournements de la conscience du Tout subis à travers nos conditionnements, nos programmations. C’est être dans la maîtrise de soi (à ne pas confondre avec le contrôle).
Ensuite, il n’y a pas de vraie maîtrise de soi sans faculté à lâcher prise.
Le lâcher-prise entretenu nous apprend à apprécier l'instant présent.
Ou plutôt nous réapprend. Car le petit enfant que nous étions savait vivre l'instant présent. Notamment parce que l’ego n’avait pas encore mis le grappin sur cet enfant, fait d’innocence.
Vivre l’instant présent, c'est, dans un sens :
— ralentir l'écoulement du temps (toutes les cellules de notre corps s’en portent réellement mieux) ;
— redevenir cet enfant que nous étions, écouter, autrement dit, notre enfant intérieur (n’est-ce pas de lui, après tout, que Yeshua nous parle ?), qui nous amène à être ouverts et accueillants vis-à-vis d'abord de nous-mêmes, avec nos joies — qu’il faut laisser éclater — mais aussi nos peurs ou nos blessures encore à guérir.

Il faut avoir recours à notre intuition pour recevoir ce dont nous avons besoin. Nous nous reconnectons alors à notre Esprit, nous nous en remettons à la conscience du Tout — qui comprend notre Esprit — dans laquelle nous puisons naturellement, toujours dans l’instant présent, les eaux célestes qui :
— éteignent le feu de nos précédentes peurs et blessures ;
— nous permettent de retrouver la paix, le sourire et notre gaieté.
Notre atome christique est plus que jamais suscité. D’où notre énergie d’acceptation de soi et des autres, dont le summum est l’amour inconditionnel. D’où aussi notre empathie.

« En ce moment, les disciples s'approchèrent de Jésus, et dirent : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, et dit : Je vous le dis en vérité, […] si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. »
Yeshua poursuit : « Quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. » Comprenons « humble » comme « reconnaissant son origine divine et s’en remettant à son Esprit et à son créateur ». La grandeur en question, c’est (sans que cela soit contradictoire) d’être responsable tout en restant un « grand enfant ».

Il y a bien un lien entre l’enfant que nous avons été et l’empathe que nous sommes, et qui sert forcément « la cause » du Royaume de Dieu. Et ce lien, c'est notre alignement, notre ascension. C’est le choix de simplicité et de la bienveillance spontanée, vis-à-vis de soi et des autres.

Antoine Céleste (le tableau ci-dessus s'appelle Jesus bénissant les enfants, de Bernhard Blockhorst (1825-1907))

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