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Puisque tout doit arriver... (2/2)

Et s’il faut que tout arrive (comme nous dit Yeshua), allons au bout de l’aleph-beth avec sa 22e (autre maître nombre) et dernière lettre, Tav, qui symbolise :
— le Sceau divin, la perfection dans le sens de l’aboutissement de la Création et la totalité des choses créées ; autrement dit, la Création ayant atteint sa complète croissance donc étant termi-née, enveloppée et structurée ;
— la réalisation de l’unité et de la totalité de l'univers et des attributs divins ;
— le rayonnement à travers les 4 éléments de la nature, le retour à l’unité de la source des 4 fleu-ves sortant de l’Éden (la présence du chiffre 4 se justifie par la valeur guématrique de Tav qui est 400).

Cela ne fait-il pas penser à l’origine du monde adamique ? Et si, compte tenu des distorsions découlant de l’énergie luciférienne de séparation, la finalité du projet christique — à travers la parole de Yeshua et, plus largement, du Nouveau testament — n’était pas le retour à la Source et, plus exactement, la recréation du jardin d’Éden ?

Das-Paradies.jpgAdam et Ève, de P.-P.Rubens

Ainsi, chacun d’entre nous unifie son Esprit et son ego au moment de son ascension (fusion). Il devient cet Esprit unifié prêt à rejoindre une unité faite d’autres Esprits unifiés.
Au passage, dans « jardin d’Éden », il y a « jardin » donc une représentation de la nature entretenue. Dès lors, si l’avenir est un retour, la nature — dans sa beauté ainsi que dans sa perfection via ses proportions et son auto-régénération — prouve le possible d’une harmonie sur Terre, que l’homme doit lui-même entretenir à travers la bienveillance du vivant en général.

Dans l’Évangile selon Marie-Madeleine, il est écrit : « Le Bien est venu parmi vous, à l’essence de toute nature afin de la retourner à sa racine. » Nous pouvons comparer le Bien à l’énergie d’union, d’unification, de fusion.
Toujours dans le même texte, il est écrit : « Le Sauveur dit, Toute nature, toutes formations, toutes créatures existent ensemble et les unes dans les autres, et elles seront à nouveau dissipées dans leurs propres racines. »

Au passage, le Coran nous indique, à sa façon, la loi karmique ainsi que la précédente finalité divine unificatrice : « Les gens pensent-ils qu’on les laissera dire : « Nous croyons », sans être mis à l’épreuve ? » (verset 29 : 2). « Chaque personne goûtera à la mort » après qu’elle ait été testée « à travers l’adversité et la prospérité » (verset 21 : 35), ou encore « par de la crainte, de la faim et de la perte d’argent, de vies et de récoltes » (verset 2 :155). « Nous alternons les jours de victoire et de défaite parmi les gens. » (verset 3:140) « Puis à nous, vous retournez en fin de compte. » (verset 21:35)

Le futur est un retour. Il nous ramène à nos origines unitaires, à notre commencement et donc à l’unité et son principe. C’est la boucle formée par la dernière et la première lettre de l’aleph-beth, Tav et Aleph. D’ailleurs, Tav dans sa forme éclatée se compose d’un Tav et d’un Vav valant res-pectivement 400 et 6, dont la somme fait 406, valeur du mot hébreu « atha » signifiant « toi ». De plus, 4 + 0 + 6 = 10 et 10 vibre en 1. D’où Aleph. Arrivé en Tav, il y a alors reconnaissance mutuelle d'Aleph et de Tav, donc de la toute première lettre et de la toute dernière lettre de l’aleph-beth. La boucle est bouclée.

Nous naissons poussières d’étoiles, nous finissons poussières d’étoiles. Et toutes les poussières forment l’unité du cosmos.
L’unique différence, mais non des moindres, entre notre naissance et notre ascension en tant qu’Esprit unifié est l’empreinte énergétique associée à nos passages ici bas — à travers la succession de nos incarnations et d’après l’ensemble de nos expériences terrestres. Cette empreinte fait augmenter le taux vibratoire, ou le taux de lumière, de notre ego ou, plus largement, de notre Esprit du bas. Ainsi, la lumière originelle, propre à notre corps subtil le plus élevé (Corps de lumière), est plus éclatante.
En d’autres termes, nos Esprits du haut sont encore plus raffinés, lumineux, au fil de nos expériences terrestres transcendées raffinant, dans un premier temps, nos Esprits du bas. Et c’est, en même temps, la Source créatrice des créatures que nous sommes qui s’enrichit de conscience, avec une lumière encore plus intense. Ce sont à la fois le Créateur, ses créatures, leurs Esprits originellement issues de lui, qui augmentent leur taux vibratoire. On retrouve, à travers cela, l’unité du projet divin pour l’humanité.

Au fil du temps, seule l’énergie d’unification peut triompher sur celle de division, relative à la chute de l’Esprit sur la Terre. « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende », nous dit Yeshua dans l’Évangile selon Marie-Madeleine. Dès lors que nous voulons bien « entendre », que nous faisons réellement fonctionner notre entendement en résonance avec notre empathie et, plus largement, avec notre Esprit, nous comprenons que, si nous choisissions de servir la lumière plutôt que l’ombre, nous sommes alors dans l’énergie d’union, d’unification, de fusion opposée à l’énergie de division.
Et puis servir l’énergie de division :
— c’est faire diversion devant ce qui est ;
— au-delà de la dimension morale et terrestre qui nous amène à considérer qu’on œuvre alors pour le Mal, c’est au moins perdre son temps, ainsi que le temps des autres puisque nous pouvons progresser plus vite.

Enfin, l’énergie d’union, d’unification, de fusion colle tout-à-fait avec l’énergie christique et la posture de Yeshua qui entend accomplir la Loi en lui ajoutant ce 11e commandement (ce nombre nous rappelle la lettre Kaph), relatif à l’amour inconditionnel et universel : « C'est ici mon commandement : aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » (Évangile selon Jean, 15 :12) Antoine C.

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