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Fait-on toujours ce qu'on peut ?

Les individus qui ont commis des horreurs sont soit sans Esprit du haut (ou Esprit tout court) soit « mangés » par leur ego dans le sens où leur souffrance est psychopathologique. Quid de la consommation de substances qui abîment la santé physique et mentale, qui rendent forcément plus difficiles l'alignement et la reconnexion à son énergie du cœur (consommation concernant éventuellement les individus en question ainsi que d'autres qui n'agissent pas particulièrement de façon malveillante mais dont la névrose est jugée par la médecine officielle comme pathologique) ?
Certains se demandent, des fois, si les personnes qui ont été fort malveillantes dans leur vie sont « punies là-haut ». L’exprimer de cette manière relève, bien entendu, d’une vision manichéenne des choses. Tous les Esprits sont dans la lumière. Une personne ayant un Esprit du haut mais qui a œuvré particulièrement pour l’obscurité risque, au moment de sa mort, d’avoir son Esprit du bas qui ne trouve pas les coordonnées de son Esprit du haut. Et ce, par manque de vie spirituelle. Lorsqu’il les trouve directement (au moment de la mort physique) ou même plus tard — autrement dit, s’ils trouvent le chemin de la lumière —, l’amour qu’il va rencontrer via son Esprit du haut risque de lui faire tout drôle. C’est comme avoir pris l’habitude de l’eau très froide pour ensuite passer subitement dans de l’eau chaude. Le froid n’existe pas dans le sens où c’est seulement l’absence de chaud. Aristote le disait déjà en son temps, tout est énergie. Le paradis, c’est l’énergie d’amour inconditionnelle qui traverse nos Esprits du haut. N’oublions pas, enfin, que celui qui a beaucoup servi l’obscurité a forcément entraîné autour de lui des agissements lumineux. En servant l’obscurité, on sert la lumière quand même.

Considérer que chacun fait ce qu’il peut ne doit pas sous-entendre le souhait que les gens entretiennent leurs limites. En d’autres termes, ce n’est pas considérer qu’ils sont condamnés à ne pas pouvoir mieux faire. Bien au contraire, puisque la nature de toute situation de vie, de toute expérience, qui se présente à un individu est faite pour que ce dernier :
— prenne conscience du pourquoi il est amené à rencontrer telle situation, à vivre telle expérience ;
— comprenne quelque chose sur lui-même ou les autres, transcende ce quelque chose, se réaligne et poursuive ainsi son évolution en conscience.
Si, par conséquent, chaque personne fait ce qu’elle peut en chaque instant, elle a, en même temps, le potentiel de faire mieux un jour sauf qu’elle ignore encore ce potentiel.
Considérons donc que nous pouvons tous faire mieux mais sans nourrir de regrets. Lâcher prise est essentiel. Nous pouvons nous dire à tout instant : « Si j’ai fait ce que j’ai fait, c’est que je ne pouvais pas mieux faire. Mais, depuis, j’ai pris conscience de certaines choses qui font que je ferai mieux. » Faire mieux veut dire être plus bienveillant et juste avec moi et les autres, plus ouvert, accueillant et tolérant, mais sans nourrir d’illusion ni de naïveté. Les expériences de vie sont faites pour qu'on réalise des prises de conscience. Et, en même temps, c'est en lâchant prise, en vivant le plus dans l'instant présent qu'on favorise celles-ci.
Enfin, en laissant trop de places au mental, on ne peut pas s’aligner. Même si on mentalise l’alignement même, on ne s’aligne pas. Certes, toute méditation cohérente favorise l’alignement. Mais la ritualisation de la méditation risque de nourrir le mental-ego plus qu’autre chose. Ainsi, être trop dans le mental ne permet pas d’être suffisamment dans le cœur pour nous aligner.
La Conscience ne se réduit pas au Conscient c’est-à-dire aux pensées. Dans le film Matrix, le personnage Morpheus dit à Néo : « Ne le pense pas. Prends-en conscience. » Ce sont nos deux Esprits, du haut et du bas, donc nos deux Flammes jumelles, qui forment notre conscience intégrale. Antoine Céleste

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