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Faire le choix de l'ego, cela a-t-il vraiment un sens ?

Les énergies égotiques sont « importantes » car ce sont elles qu’on transcende. Cela ne veut pas dire qu’il faut chercher à les entretenir. D’ailleurs, ceci peut-il avoir un sens ? On ne peut entretenir sciemment le choix de l’ego. Si l'ego est notre corps de souffrance, il est comme le fruit de l'ignorance, qui s'oppose à la conscience. Si je suis malveillant, c'est que je souffre. C'est parce que j'ignore que je souffre que je continue de souffrir dans la même intensité voire davantage. Dès lors que je n'ignore plus que je souffre, je deviens conscient : c'est le début de la transcendance. Par conséquent, je ne peux pas évoluer de façon malveillante tout étant dans la conscience. En quelque sorte :
— le choix même de l’ego n’a pas vraiment de sens. L’ego s’impose ou bien ne s’impose pas, en fonction de nos souffrances ;
— les énergies égotiques sont nécessaires dans le sens où c'est d'elles que nous transcendons et que nous trouvons et retrouvons, la lumière. Le Grand Maître (dans la série animée Le sourire du dragon) nous dit encore : « Dans les ténèbres, cherchez la lumière. »
images?q=tbn:ANd9GcQHY6kQCYc9vAf1SbBCdWuI6bsjTryeqBJT7By3vnkDNTVzFizxJe reviens un instant sur l’ignorance. Dans le bouddhisme, elle est appelée avidya et est considérée comme le premier des douze maillons (appelés nidanas) de la souffrance (appelée dukkha). Les autres maillons sont, dans l’ordre : l'action (les activités formatrices aux conséquences karmiques), la conscience, le nom et la forme (le corps physique et les agrégats mentaux des sensations), les sens (dont le sixième sens, celui de l’Esprit), le contact (l’impact entre l’organe et l’objet avec lequel il entre en contact), la sensation, le désir (l’avidité), l'attachement (l’appropriation), l'existence (le devenir), la naissance, la décrépitude (et la mort). Il faut comprendre que chaque maillon est la conséquence d’un maillon précédent et un conditionnement du maillon suivant. Plus largement, les bouddhistes avancent que tout, dans l’univers, est interdépendant mais qu’également tout est impermanent. « Il n’existe rien de constant si ce n’est le changement. » (Bouddha) Et cette impermanence est une chance : seul le change-ment, le mouvement, est constant donc nous pouvons toujours changer, aucune souffrance n’est gravée dans le marbre (puisque rien ne dure). Pour les bouddhistes, considérer l’impermanence des phénomènes dans sa globalité favorise l’évitement de l’ignorance.
En m’inspirant de la vision bouddhique, j’ai, un jour, écrit cela : « Le passé n'existe plus, le futur n'existe pas. Sauf le mouvement, le changement, l'amour divin, tout est impermanent, rien ne dure. » Antoine Céleste

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