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  • L'intuition au coeur de l'alignement, dans l’Évangile selon Marie-Madeleine

    Citons, d'abord, ce passage de l’Évangile selon Marie-Madeleine : « — Moi j'ai vu le Seigneur dans une vision et je lui ai dit : « Seigneur, je t'ai vu aujourd'hui dans une vision. » Il m'a répondu : « Bénie sois-tu, de ne pas avoir failli à ma vue. Car le trésor se trouve là où se situe le mental. » Je lui ai dit : « Seigneur, est-ce que celui qui a la vision la voit [à travers] l'âme [ou] à travers l'esprit ? » Et le Sauveur m'a répondu : « Il ne voit pas à travers l'âme, ni à travers l'esprit, mais le mental qui [est] entre les deux — c'est-à-dire [ce qui] voit la vision [...] » »
    Nous pouvons situer le mental cité dans ce passage au centre du croisement des deux triangles de la Merkabah (Esprit du bas et Esprit du haut). Car, si s’aligner, c’est mettre son ego au service de son Esprit, c’est analogiquement mettre son mental au service de son intuition. Il faut bien que le mental entre en compte pour interpréter, nommer, concevoir l’intuition. « Le mental est un magnifique outil si l'on s'en sert à bon escient. Dans le cas contraire, il devient très destructeur. Plus précisément, ce n'est pas tant que vous utilisez mal votre « mental » ; c'est plutôt qu'en général vous ne vous en servez pas du tout, car c'est lui qui se sert de vous. » (Eckhart Tolle)
    L’intuition permet l’accès aux informations propres à notre Esprit. Mais comment les interpréter dans le cerveau ? Forcément à travers un langage, qu’on pourra appeler le langage de l’Esprit. Mais ce langage de l’Esprit ne peut que rester retranscrit par le mental se limitant alors à une fonction intellectuelle épurée, très réceptive aux énergies des corps subtils les plus larges.
    En tout cas, nous pouvons bien nous situer, ici, entre le chakra plexus solaire (associé au Corps mental) et le chakra cœur (associé à l’intuition et au Corps astral comme accès à une conscience élevée) donc au cœur de la Merkabah.
    Sachons aussi que, comme il existe l’Esprit du haut et l’Esprit du bas, sont parfois distingués un Mental du haut et un Mental du bas. Le Mental du bas est certes inclus dans l'ego — on parle alors de l’ego qui contrôle le mental, d’où l’étymologie du mot « gouvernement » venant du latin « gubernare mentis ». Le Mental du haut, quant à lui, s'inscrit bien comme passerelle entre l'Esprit et l'Esprit. Dans le tarot de Marseille, on trouve la parfaite maîtrise du mental en 14/Tempérance donc au 2 / 3 des lames majeures parcourues. C’est le Mental du haut qui est ici concerné. L'ego, et donc aussi le Mental du bas, sont déjà bien maîtrisés, eux, en 7/Le Chariot donc au 1 / 3 des lames majeures parcourues.

    150px-Jean_Dodal_Tarot_trump_14.jpgLa tempérance — reine des vertus cardinales et théologales, car au cœur de toute ses vertus — s'inscrit pleinement dans l'énergie christique en tant qu'énergie de transcendance, de transformation — donc de guérison, d'harmonie des mixtes, de raffinement. C'est la transformation christique de l'eau en vin.
    Noun, 14e lettre de l’aleph-beth alors associée à 14/Tempérance, c'est l’involution, soit l'entrée de l’esprit dans la matière et la réaction de la matière sur l’esprit. Il y a donc communication entre une énergie d’en haut et une énergie d’en bas, la seconde accueillant la première et réagissant à elle. Ne retrouve-t-on pas dans tout cela une correspondance avec le mental comme moyen pour l’Esprit du haut de communiquer avec l'Esprit du bas en état d’accueil, ce mental évoqué par Yeshua dans le précédent passage évangélique ?

    Et, toujours dans le tarot de Marseille, 14/Tempérance est le reflet de 8/La Justice dans la matière. Or, on retrouve, sur le personnage de 8/La Justice, le 3e œil, le 7e chakra, soit cet œil qui « voit la vision ». Dans l’Évangile selon Matthieu, Yeshua nous dit : « La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière. » Qui porte une lampe dans le tarot de Marseille ? Le personnage de 9/L’Hermite, qui éclaire celui de 8/La Justice au niveau de son 3e œil.
    De plus, l'œil se rapporte à Ayin, 16e lettre de l'aleph-beth. Et Ayin précède Phe, qui désigne notamment l'immortalité.
    La source par laquelle nous parvient la lumière divine en abondance est également associée à Ayin. Cette source associée au symbole de l'œil nous ramène à la vision de la source et, en même temps, à la source de la vision. D’où le 3e œil et la lumière divine. Nous agissons alors avec lucidité, clairvoyance et, plus globalement, à travers cette lumière divine. Ce qui fait augmenter la quantité de lumière de notre corps subtil le plus large, appelé dans sa version la plus étendue Corps de lumière, qui nous assure alors l'immortalité à travers l'Ascension (la fusion de nos Energies du bas et du haut). D’où la seconde phrase du dernier passage cité de l’Évangile selon Matthieu.

    En bref, l’intuition étant la boussole de l’alignement, si son entrée est le chakra cœur, l’alignement, lui, concerne l’ensemble des chakras. Du cœur au 3e œil, l’intuition devient clairvoyance.

    Ne pas omettre enfin l’expérience des rêves pouvant relever d’une forme de vision. Surtout qu’on se rapporte une nouvelle fois au croisement des deux triangles de la Merkabah, où nous obtenons l'Inconscient et le Savoir absolu. Donc, en phase d’alignement, le premier se met au service du second. Il est alors capable de capter des informations nécessaires à notre épanouissement. N’oublions pas toutefois que, durant un rêve, l’Inconscient transmet des informations au Subconscient qui les filtrera, par le biais des émotions — n’étant pas toujours heureuses —, avant de les passer au Conscient, qui recueille alors le souvenir du rêve. Antoine Céleste, l'image ci-dessus de la lame de tarot de Marseille Tempérance est issue du jeu de tarot de Jean Dodal (domaine public)

  • Être comme les « petits enfants » (Jésus) : L'Enfant intérieur et l'Empathe

    Jesus_Blessing_the_Children.jpgYeshua nous dit : « Celui qui n'accueille pas le royaume de dieu à la manière d'un enfant n'y entre pas. » (Évangile selon Marc)
    On rappelle, d'abord, que la lignée adamique, qui débouche sur la naissance de Yeshua, témoigne d'un Dieu amour, après avoir témoigné d’un Dieu volonté (Ancien testament).
    Ainsi, dans le Royaume de Dieu, évoqué dans les précédentes paroles de Jésus tirées de l’Évangile selon Marc, règne l'amour inconditionnel.
    S'aligner, c'est conquérir notre souveraineté individuelle donc notre liberté intérieure, qui n'est rien sans l'empathie, propre aux individus issus de la lignée adamique.
    C'est donc dompter son ego. C’est avoir conscience de nos distorsions ainsi que de nos détournements de la conscience du Tout subis à travers nos conditionnements, nos programmations. C’est être dans la maîtrise de soi (à ne pas confondre avec le contrôle).
    Ensuite, il n’y a pas de vraie maîtrise de soi sans faculté à lâcher prise.
    Le lâcher-prise entretenu nous apprend à apprécier l'instant présent.
    Ou plutôt nous réapprend. Car le petit enfant que nous étions savait vivre l'instant présent. Notamment parce que l’ego n’avait pas encore mis le grappin sur cet enfant, fait d’innocence.
    Vivre l’instant présent, c'est, dans un sens :
    — ralentir l'écoulement du temps (toutes les cellules de notre corps s’en portent réellement mieux) ;
    — redevenir cet enfant que nous étions, écouter, autrement dit, notre enfant intérieur (n’est-ce pas de lui, après tout, que Yeshua nous parle ?), qui nous amène à être ouverts et accueillants vis-à-vis d'abord de nous-mêmes, avec nos joies — qu’il faut laisser éclater — mais aussi nos peurs ou nos blessures encore à guérir.

    Il faut avoir recours à notre intuition pour recevoir ce dont nous avons besoin. Nous nous reconnectons alors à notre Esprit, nous nous en remettons à la conscience du Tout — qui comprend notre Esprit — dans laquelle nous puisons naturellement, toujours dans l’instant présent, les eaux célestes qui :
    — éteignent le feu de nos précédentes peurs et blessures ;
    — nous permettent de retrouver la paix, le sourire et notre gaieté.
    Notre atome christique est plus que jamais suscité. D’où notre énergie d’acceptation de soi et des autres, dont le summum est l’amour inconditionnel. D’où aussi notre empathie.

    « En ce moment, les disciples s'approchèrent de Jésus, et dirent : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, et dit : Je vous le dis en vérité, […] si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. »
    Yeshua poursuit : « Quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. » Comprenons « humble » comme « reconnaissant son origine divine et s’en remettant à son Esprit et à son créateur ». La grandeur en question, c’est (sans que cela soit contradictoire) d’être responsable tout en restant un « grand enfant ».

    Il y a bien un lien entre l’enfant que nous avons été et l’empathe que nous sommes, et qui sert forcément « la cause » du Royaume de Dieu. Et ce lien, c'est notre alignement, notre ascension. C’est le choix de simplicité et de la bienveillance spontanée, vis-à-vis de soi et des autres.

    Antoine Céleste (le tableau ci-dessus s'appelle Jesus bénissant les enfants, de Bernhard Blockhorst (1825-1907))

  • Une confiance en soi et une estime de soi suffisantes pour être la meilleure version de soi

    MerConfEst.pngPour s'aligner, il faut avoir suffisamment d'estime de soi et de confiance en soi, respectivement relatives à l'Esprit du bas et à l'Esprit du haut, donc à l'Existence et à l'Essence.
    En effet, l'estime de soi, c'est la présence mesurée de l'ego. La confiance en soi, c'est la confiance en son Soi supérieur. C'est donc l'ego qui, naturellement par le biais de l'Esprit, se fie à l'Esprit.
    Pour avoir une bonne estime de soi, mais pas excessive non plus, il faut avoir suffisamment confiance en soi. Il faut que l'amour-propre (ego) soit transcendé par l'amour-de-soi (relative à la reconnexion, donc à la connaissance, de son essence).
    Inversement, pour avoir confiance en soi, il faut bien avoir un minimum d'estime de soi.

    Tout ceci dépend de la connaissance de soi, du fameux « connais-toi toi-même » socratique. Et il n’y a pas de maîtrise sans connaissance.
    La maîtrise de soi découle de l’équilibre entre l’estime de soi et la confiance en soi. Nous pouvons vraiment imager cet équilibre comme celui d’une balance. Et vivre dans sa meilleure version de soi, c’est être dans la maîtrise de soi.

    Si je veux être la meilleure version de moi-même, je m’aligne. De là :
    — ma confiance en moi et mon estime de soi sont suffisantes et équilibrées l’une par rapport à l’autre. Je sais qui je suis et ce que je veux être pour les autres. Mes liens avec les autres sont équilibrés. Lorsqu’au contraire il y a déséquilibre, ne se pourrait-il pas, en paraphrasant Jamie Sams, que j’aie projeté mes plus belles qualités en-dehors de moi-même, de façon à ne pas avoir à m’approprier ce que je suis ?
    j’accomplis ce qui est juste (aspect bibliquement symbolisé par l’alliance de Jean le baptiste et Jésus). Donc j’accomplis ce que je suis capable d’accomplir selon ma mission divine et donc pour mon bien et celui d’autrui ;
    je suis lucide et je fais preuve de discernement. Donc j’écoute mon intuition, je me connecte à ma source, je reçois le langage de mon Esprit, je mets mon mental au service de son décryptage.