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METAPHYSIQUE DES ANCIENS - Page 7

  • Valider dans le cœur

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    J’ai créé ce schéma qui prend en compte plusieurs choses à la fois : les centres énergétiques (chakras), l'alignement corps-âme-esprit, les symboles de la croix chrétienne et de l'épée, la faculté de discernement devant à la fois les expériences et les théories. Concernant les chakras, ils sont sous-entendus à travers les appellations de la colonne située à droite du schéma. 
    Ce schéma répond à celles et ceux qui s’interrogent sur la pertinence d’un outil, ou simplement d’une information, scientifique, philosophique ou encore thérapeutique. Plus largement, il peut nous aider à nous situer devant un certain nombre de situations existentielles.
    Si la théorie de l’outil est suffisamment validée par l'expérience ou, inversement, si un ensemble d’expériences peuvent, par leur logique similaire, inspirer une théorie cohérente, nous pouvons considérer l’outil pertinent. D’où ce que j’appelle la validation mutuelle théorico-empirique. Cette validation subsiste jusqu’à basculement éventuel vers la gauche ou la droite de la flèche horizontale du schéma ; autrement dit, vers l’aléatoire ou le dogmatique. Un déséquilibre se crée alors, et l’outil jusqu’ici utilisé peut être moins utilisé, voire abandonné. Parce que la vérité ne peut relever du dogmatique ni de l'aléatoire mais bien d'un champ de vérités situées de manière équilibrée entre le dogmatique et l'aléatoire, ou encore entre le théorique et l’empirique.
    En outre, un outil pertinent ne fait pas forcément l’unanimité. Il est jugé pertinent par un groupe d’individus dès lors qu’il s’inscrit dans une logique vertueuse.
    Le caractère vertueux est, en effet, incontournable dans ce schéma dans la mesure ou l’aléatoire pur et le dogmatique pur, représentant des excès, font régner, pour le premier, l’inconséquence ou l’incertitude absolues et, pour le deuxième, la certitude la plus conditionnée possible.
    En outre, comme le schéma l’indique, la validation mutuelle théorico-empirique, soit le point d’équilibre validant un outil ou une information donné(e), se fait dans le cœur ! Il y a prise en compte du mental mais, en même temps, prise de recul suffisante sur lui. Idem pour l’émotionnel. Autrement dit, prise en compte du raisonnement, du ressenti mais sa validation dans la résonance. Tout ceci met à distance les excès du théorique et de l’empirique. Nous validons l’information ou l’outil qui ne flatte ni étouffe notre ego, ne rassure ni éteint notre mental, mais qui résonne en nous. Nous validons l’information ou l’outil qui d’abord nous respecte et nous apporte un bienfait, même minimal. N’oublions pas que nous nous libérons — et, même, nous libérons tout court — à travers notre discernement, nous ouvrant la porte sur notre souveraineté. Antoine Céleste

  • De l'eau au vin, du vin au sang

    J'aborde ici les Noces de Cana, épisode biblique (Évangile selon Jean) durant lequel, grâce à Yeshua, l’eau est « devenue vin » (dixit les traductions classiques du texte en question).
    Transformer l’eau en vin, c’est ajouter, à l’eau, du raisin et de l’alcool. Nonobstant, relevons-y, pour commencer, un signe de plaisir festif donc d’abondance.
    D’abord, il n’existe pas que l’abondance matérielle. Il existe aussi l’abondance spirituelle. La transformation de l’eau en vin nous enseigne la vertu de cette seconde abondance, reposant sur :
    — dans un premier temps, la différenciation entre nos besoins et nos en-vies. D’où le discernement. C’est l'Esprit du haut (nommé l'Esprit tout court à la suite de cet article) qui nous fournit la conscience du besoin au sens large, l’Esprit du bas (l'esprit physique donc relié au corps physique) les besoins les plus élémentaires et matériels, l’ego les envies. Si un besoin est matériel, il appelle simplement à des conditions de vies décentes. Dans tous les cas, nul besoin contourne la simplicité ni la sobriété. Et cela n’entre pas en contradiction avec l’abondance absolue. Au contraire ;
    — dans un second temps, l’aspiration à nos besoins, pas à nos envies ;
    — dans un troisième temps, la faculté à faire ce dont on a besoin quand on a envie. C’est métaphorique mais c’est à partir de là que nous sommes dans l’abondance. Nous savons nous contenter de ce que nous avons car nous avons vraiment ce dont nous avons besoin. De là, la vie est fluide, comme le bon vin l’est. Nous savons être dans la joie la plus enfantine. Yeshua ne nous dit-il pas d’être comme des enfants ?
    N'omettons pas une chose essentielle : notre besoin de se sentir aimé inconditionnellement. Ainsi, en m'alignant, en aspirant à mes besoins, j'attire à moi cet amour inconditionnel (associé à l'Esprit) que je vais davantage savoir véhiculer et, à la fois, recevoir.

    Revenons maintenant à cette affirmation : transformer l’eau en vin, c’est ajouter, à l’eau, du raisin et de l’alcool.
    Parlons d’abord du raisin. Comparons-le au croyant et, plus exactement, à sa foi. Dieu, en tant que vigneron bénissant sa vigne, récolte les fruits de son travail. C’est le temps des vendanges. En prenant soin de la vigne, en nous remettant donc à la parole de Yeshua, nous favorisons notre communion avec notre Père qui est dans les Cieux.
    La récolte et la pression des grappes avec délicatesse et attention afin de séparer le bon jus des morceaux de bois, de la peau et des pépins de raisin peuvent être comparées au nettoyage karmique. Lire cet article sur le karma (l'énergie de distorsion).
    L’alcool lui-même représente ce dernier. Ainsi, le bon jus de raisin est l’expérience transcendée. Sa fermentation est l’augmentation du récipient de lumière de notre corps énergétique le plus élevé, qu’on appellera ici Corps de lumière, abritant notre Esprit et situé dans les étoiles, dans cet univers créé par le Créateur divin.

    « Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres car le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand et les outres sont perdues. Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Personne, après avoir bu du vin vieux ne veut du nouveau, car il dit : C’est le vieux qui est bon. » (Évangile selon Luc) Les outres, ce sont les Corps de lumière, le vin leur taux de lumière.

    Ce passage rappelle :
    — l’incapacité, pour un Esprit, de voler le travail énergétique, spirituel au sens large, d’une autre Esprit grâce à l’existence de la particule divine ;
    — que plus le vin est vieux, plus nous sommes censés être dans la sagesse, entendue ici comme la bienveillance, l’empathie, le service des autres.

    À préférer le vieux vin au nouveau, nous savons être conservateurs — dans le sens : raisonnables — tout en sachant être dans l’excitation. Nous savons reconnaître que certaines choses sont meilleures avec le temps quand d’autres restent éphémères (le temps ne les aide pas).
    Aimer le vieux vin, c’est reconnaître plus que jamais nos besoins plutôt que chercher à assouvir nos envies, qui nous feraient agir de façon déconsidérée, changer souvent de vin ou consommer rapidement, sans prendre le temps d’apprécier les bonnes choses.

    Enfin, souvenons-nous que Yeshua, à son dernier repas avant sa crucifixion, transformera le vin en sang. Il dit : « Buvez-en tous, car ceci [« ce fruit de la vigne »] est mon sang, le sang de l'alliance. » De l’eau au vin, du vin au sang, Yeshua a alors bel et bien accompli la Loi. D’où l’allusion à l’alliance. Moïse, en son temps, a déjà transformé l’eau en sang (relire le Livre de l’Exode, chapitre 7).
    Nous pouvons comparer le lien eau-vin-sang avec le lien peur-paix-amour évoqué que j'évoque quelquefois.

    Notons qu’à la suite de ces derniers propos, tirés de l’Évangile selon Matthieu, Yeshua dit : « Je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » Ce royaume n’est-il pas celui de la Paix éternelle ? Antoine Céleste

  • Ce qui rend difficile l'alignement corps-âme-esprit

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    J’associe chaque centre énergétique (ou chakra) à une nature plus vibratoire que matérielle ou inversement, en reprenant les termes de mécanique quantique abordés dans l'article suivant : L'infiniment petit et l'infiniment grand. D’où le tableau suivant.

    Nous noterons qu’entre deux centres consécutifs il y a alternance d’un centre « plus onde que corpuscule » avec un centre « plus corpuscule qu’onde ». D’où les regroupements effectués dans les trois petits taijitus de la dernière colonne. Dans chaque taijitu, le centre du haut est « plus onde que corpuscule », et le centre du bas est « plus corpuscule qu’onde ». Ces trois taijitus peuvent représenter trois véhicules racine / sacré, mental / cœur et gorge / 3e œil.
    Par ailleurs, je n’ai rien inscrit en face du centre couronne. Car, puisque plus on monte dans les chakras plus on monte en dimensions et en vibration, plus l’onde et le corpuscule se confondent encore. Il y a peu à peu dématérialisation, rapprochement vers l’énergie du Soleil primordial, de la Source.

    Nous savons que l’ouverture de tous les centres énergétiques est nécessaire à l’alignement. Nous disons alors que le mental se met au service du cœur, ou encore que l’ego se met au service de l’Esprit. Plus globalement, en prenant bien en compte tous les centres et corps énergétiques, c’est l’Esprit du bas (soit l'Âme) qui se met au service de l’Esprit du haut.
    L’Esprit du bas (soient les Énergies du bas) concerne les 3 centres du bas donc, parallèlement, les corps éthérique, émotionnel et mental.
    Constatons, en consultant le précédent tableau, que deux de ces trois corps sont reliés à des centres étant « plus corpuscules qu’ondes ». En effet, racine et solaire d’un côté, sacré de l’autre. 2 et 1.
    C’est ni plus ni moins cela qui « sème le trouble » afin de s’aligner facilement. « Plus onde que corpuscule », le centre sacré, avec le corps émotionnel qui lui est associé, se trouve « encerclé » par deux centres qui, eux, sont « plus corpuscules qu’ondes ».
    Ce phénomène est inversé pour l’Esprit du haut (soient les Énergies du haut), si nous l’associons aux centres cœur, gorge et 3e œil. En tant que flux d’information angélique et plus globalement divine, le centre couronne, pour sa part, chapeaute tout cela. Il correspond à une densité supérieure.

    Bien sûr, la problématique en question n’est pas insurmontable. Loin de là. N’omettons pas, déjà, qu’au niveau subatomique nous parlons de particule quantique, comparable aussi bien à une onde qu’à un corpuscule tant nous nous situons dans l’infiniment petit.
    N’oublions pas que l’infiniment petit se confond, en vérité, avec l’infiniment grand. A ce sujet, je vous renvoie à l'article suivant : L'infiniment petit et l'infiniment grand.
    Or, nous évoluons en ce moment dans un corps physique. Nous ne pouvons pas évoluer pleinement dans notre Corps de lumière, associé aux centres énergétiques les plus élevés. Par conséquent, pour nous reconnecter à l’infiniment grand, il faut nous relier à l’infiniment petit.
    C’est pourquoi nous aimons dire que la clé se situe en nous, à l’intérieur de nous, dans notre essence. Nous parlons alors de nous recentrer en nous, d’activer notre particule divine, d’oser vivre selon la voix du cœur.

    En fait, s’aligner est difficile et, en même temps, est la chose la plus simple du monde. Un grand nombre d’individus évoluent régulièrement dans leur alignement, non pas parfait mais presque. Et ce, spontanément. Car nous aligner relève de notre état spontané, d’une reconnexion avec l’essence évoquée plus haut, qui nous ramène à ce que nous étions avant que l’ego nous dicte sa conduite donc à une certaine innocence d'âme, relative à celui qui, en nous, est encore un enfant.
    Cela ne veut pas dire qu’on fuit alors les responsabilités ni que l’ego est le méchant de l’histoire. Au contraire, l’enfant ne calcule pas et fait souvent beaucoup plus preuve d’empathie naturelle que les adultes. C’est son éducation qui peut le rendre égoïste. L’ego, lui, a son rôle à jouer, comme je l'ai expliqué notamment dans cet article : L'ego n'est pas notre ennemi (Antoine Céleste)

  • La Merkabah : son contenu énergétique détaillé

    MerkabahSimplif.pngVoici le contenu de l’Esprit du haut (l'Esprit avec un grand E, propre à l'Absolu et à l'Essence) de la Merkabah, représenté par le triangle bleu. Dans ce triangle, on a :
    — la conscience de la Source, incluant la conscience de mon Esprit ;
    — le Savoir absolu (ce que je sais vraiment), soient mon verbe (associé à ma mission de vie) et le savoir raffiné et validé, issu de toutes mes incarnations dont l’actuelle ;
    De haut en bas dans ce triangle et en parallèle à ces deux choses précédentes, on a :

    — l'Amour inconditionnel ;
    Plus bas dans le même triangle, on a :
    — mes sentiments (résonance d'amour) ;
    — ma personnalité hors conditionnement.

    Voici le contenu de l’Esprit du bas (l'esprit avec un petit e, l'Esprit physique dont l'ego, propre au Relatif et à l'existence) de la Merkabah, représenté par le précédent triangle jaune. Dans ce triangle, on a :
    — le Savoir relatif, soit le savoir non validé ;
    De haut en bas dans ce triangle et en parallèle à ce Savoir relatif, on a :

    mon inconscient ;
    mon subconscient ;
    mon conscient (ce que je pense ou crois savoir à travers le filtre de mon subconscient et de mon ego).

    Précisons le sens de certaines notions, inclues dans ces rectangles.
    1) La conscience de la Source via mon Esprit se rapporte aux informations, on peut même dire à la conscience, de l’étoile dont provient mon Esprit donc à mon énergie angélique. C’est de cette conscience qu’est issue mon essence divine.

    2) On peut dire que l'Amour inconditionnel est l'énergie d'acceptation inconditionnelle de ce que je suis, quel que soit ce que je fais, quels que soient mes choix (existence du libre arbitre). Or, cet amour inconditionnel m’éblouit et m’entoure intégralement.
    Sentir, en outre, que le Divin, propagateur de cette énergie, me laisse le choix de m’aligner, et que rien n’altérera son amour pour moi, conforte le sentiment que j’ai d'être accepté totalement.
    En même temps, l'amour inconditionnel et divin m’influence naturellement dans le choix d'une voie vertueuse. Il est comparable à l'amour sincère d’un de mes parents à qui je souhaite répondre à mon tour, et spontanément, avec amour. Je ne me sens, bien sûr, sous aucune imposition ni menace — bien au contraire —, mais j’aurai logiquement tendance à ne pas vouloir décevoir, tant cet amour qui me traverse est absolu.
    Disons que moi aussi, à mon échelle et malgré l'imperfection de ma créature à travers mes distorsions, je veux être, à partir de là, un propagateur d'amour inconditionnel donc dans l'acceptation d'autrui, avec toute la compassion et l'empathie que cela implique.

    3) Le savoir raffiné, c’est la connaissance issue de la quantité de lumière récoltée de la mixture karmique — plus précisément des expériences transcendées — et « versée » dans mon corps subtil le plus large (astral ou céleste). D'où le phénomène que j'appelle anagael, le raffinement divin. Ce qui purifie un peu plus mon ego (il est plus spiritualisé) et fait augmenter le taux vibratoire de mon matériau spirituel global, entre chacune de mes incarnations. Nous pouvons schématiser tout ce processus ainsi : expérience => mixture => raffinement.

    Antoine Céleste

  • « Sauver sa vie » grâce à Yeshua

    4afc81dbd650a0fd8d003fa75de0ba74.jpgMon interprétation d'un passage de l'Évangile selon Matthieu (16:24-27) « Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. » La personne dans l’alignement (symbolisé par la croix) renonce au choix de l’ego. « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. » Il ne s’agit pas, alors, de vivre selon l’ego, et de vouloir sauver la vie qu’on mène à travers lui, mais de trouver sa voie, à travers l’Esprit. En « perdant ma vie à cause de » Yeshua, ou Jésus-Christ, je ne chasse pas mon ego mais je le mets au service de mon Esprit. Mon ego se raffine et saura, un jour, fusionner avec elle, c’est l’Ascension. L’alignement est un aperçu de celle-ci dans cette densité. Aligné, je lâche prise concernant mes envies. Ma vie s’accomplit alors, et ce selon mes besoins.
    Lâcher prise, c’est notamment accepter de perdre et au quotidien, quand par exemple notre ego s’accroche à des choses ou cherche absolument à « avoir raison » ou encore à posséder dans tous les sens du terme. Perdre ma vie « à cause » du Christ, c’est vivre dans l'instant présent, qu’on accueille naturellement dans le lâcher prise et qui permet de retrouver la paix en nous, de reconnecter à l'amour inconditionnel et divin et même d'accéder à la plénitude.
    Aussi, si le contraire de perdre est gagner, qu'est-ce que gagner sa vie ? Il est possible qu'on entende souvent par « gagner sa vie » vivre en quête d'un bonheur illusoire et empreint de matérialité. On est alors guidé seulement par notre ego autogéré. D’ailleurs, vivre dans l’ego seulement ou la majeure partie du temps n’est pas être acteur de sa vie mais spectateur. Certaines personnes se croient libres à faire le jeu de l’ego. Au fond, elles sont bien souffrantes et malheureuses. Être acteur de notre vie, c’est se sentir guidé par notre Esprit. Et ce n'est pas manquer de souveraineté car c'est être guidé par ce que nous sommes, notre essence, la part la plus scintillante de notre véhicule de lumière (Merkabah). De cette manière, nous répondons bien à nos besoins, non pas à nos envies. Parmi ces dernières, il y a éventuellement celle de plaire aux autres ou de contrôler les autres. On vit alors les relations humaines comme des conquêtes ou des investissements. On donne en attendant de recevoir. Seulement, Yeshua poursuit de cette façon : « Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son Esprit ? » Vouloir être le maître du monde dans le sens de dominer les autres, c'est ignorer son Esprit, son atome christique, la belle évolution de la lignée adamique et rendue parfaite à travers l'incarnation de Yeshua devenu le Christ solaire.
    On transcende une expérience uniquement durant les épisodes de notre vie où l’ego a laissé l’Esprit agir pleinement. Si nous ne transcendons jamais rien, si nous stagnons en servant l’ombre et seulement les plus bas instincts, si nous nous nourrissons seulement de matérialité, notre Esprit et notre ego retournent dans la Mélasse énergétique. Phénomène de spiritualisation à l’arrêt. D’où l’idée de perdre son Esprit. Yeshua demande alors : « Que donnerait un homme en échange de son Esprit ? » Rien ne vaut l'évidente quiétude de l'Esprit et l'amour inconditionnel qui en découle. Tout désir de domination, que ce soit par le matériel, l’économique, la force physique ou le langage, est nul devant la vie éternelle et céleste. Rien d’autre que l’Esprit, abritée par son Corps céleste, n’a de valeur dans le royaume des Cieux. Quand je m’aligne, j’active mon atome christique et ma faculté à transcender. Ainsi, le taux de lumière de mes corps subtils les plus élevés augmente. Mon ange, la source énergétique de mon Esprit, s’enrichit de lumière. Mon ego apprend, lui aussi, de l’expérience. Yeshua nous dit par la suite : « Car le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges ; et alors il rendra à chacun selon ses œuvres. » Ce qui rappelle le précédent, et parfait, projet divin.

  • Yeshua et le chiffre 5

    tarot5.pngQuelques infos décrivant la lame 5/Le Pape du tarot de Marseille et correspondant bien à l’image du Christ ? L’écoute, la médiation, le conseil, le réconfort, le soin. On transmet, on enseigne, on fait preuve de pédagogie. 5/Le Pape est le garant d’une morale propagée, le guide spirituel qui communique son savoir et ses expériences pour faire avancer l’humanité. 5/Le Pape, c’est encore l’intérêt pour l’essence des êtres, du monde et de leurs mystères, c’est l’altruisme authentique et élévateur. C’est le raffinement, l’énergie raffinéele matériau spirituel de Yeshua est le plus raffiné possible dès lors qu’il est l’incarnation parfaite de l’archange Mikael.
    Je rappelle ici que le raffinement découle du fait de séparer l’aspect lumineux de l’aspect obscur d’une expérience terrestre. Le premier aspect remonte à l’Esprit (l'Esprit d'en haut) et fait augmenter son taux vibratoire en spiritualisant l’ego — autrement dit, en rapprochant énergétiquement l’Esprit d'en bas de l’Esprit d'en haut. Le deuxième aspect reste en bas c’est-à-dire, plus exactement, dans l’astral.
    À noter, enfin, que le personnage du Pape regardant à notre droite sur la lame, il « bénit » la lame qui serait à notre droite. On dit encore qu’il la « comprend ». Aussi, « Le Pape » est un anagramme de « L’Appelé ».

    Quant au chiffre 5, Yeshua, en citant l’évangile apocryphe selon Thomas, aurait parlé de « cinq arbres dans le paradis qui ne bougent ni l’été ni l’hiver » et dont les « feuilles ne tombent pas ». Ce qui peut se comprendre ainsi : nos cinq sens — qui nous sont infiniment accessibles dès lors que nous ne souffrons pas d’une déficience particulière — doivent nous permettre de « sentir le divin ». Car nos cinq sens font partie intégrante de nos corps énergétiques appelés Corps terrestres (que sont nos corps éthérique, émotionnel et mental). Et ces corps énergétiques (comprenant notre ego et associé à notre Esprit d’en bas), en se reconnectant à notre corps astral ou céleste (comprenant notre Esprit et associé à notre Esprit d’en haut), accueille la lumière divine. Nous sommes, autrement dit, prêts à entendre, à recevoir, les révélations, en phase avec notre mission de vie.
    5 se rapporte aussi à l’énergie de guérison puisqu’il est le chiffre médian, celui de la transformation. C'est le magnétisme universel, le fluide réparateur universel, la vie universelle (la vie est pour l'homme ce que l'homme est pour l'univers : une expérience). C’est la médiumnité, l’harmonie des mixtes (qui fournit le précédent raffinement), la quintessence (le 5e élément), la maîtrise des 5 sens (déjà abordée dans le paragraphe précédent).

    C'est encore, en s’inspirant du sens de Hei — la 5e lettre de l’aleph-beth — l'involution (la pénétration du Divin (1) dans la matière (4) ou, dit autrement, l’émanation de l’énergie divine dans le corps terrestre (et 5 = 4 + 1)), l'énergie qui fait autorité par la révélation de la vérité, donc l'énergie de la foi, de l'aspiration absolue. C’est l'intuition pratique et orale. Hei représente la porte vers le spirituel ; autrement dit, le spirituel devenant domi-nant par rapport au matériel.

    Hei_5141.jpgHei, c’est graphiquement un Daleth (la 4e lettre) et un Youd (la 10e lettre). C’est donc la conscience du monde physique (Daleth) et du monde à venir (Youd).
    Les talents de prophète sont palpables (au passage, Moïse, en son temps, a écrit 5 livres).
    Ne retrouve-t-on pas dans tout cela Yeshua, le Yeshua guérisseur et médium, excellent orateur et prophète ?
    Des précisions maintenant sur la Loi. La Loi, c’est, en amont des Dix Commandements reçus par Moïse, l’alliance, établie par Dieu, avec Abraham et sa descendance : Yishaq (Isaac), Ya’acov (Jacob) devenu Israël et tous les enfants d’Israël (dont Moshe).
    Le rôle de Yeshua est d’intérioriser la Loi donc cette alliance afin de mieux la suivre. Autrement dit, puisque Dieu « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » (Évangile selon Matthieu), tout être humain — quel(le) que soit son sexe, son apparence, sa nationalité — est capable de sentir la communion entre le devoir et la liberté débouchant sur l’amour. C’est l’absolue et magnifique confusion entre deux sensations : celle de faire ce qui est juste et celle de se sentir libre. Outre les moult expériences de la vie quotidienne qui nous font vivre en nous cette communion dès lors que nous commençons à nous aligner, des expériences spirituelles particulières — par exemple, de type voyage astral dans des plans supérieurs — peuvent nous rendre compte de l’évidence de cette communion.

    Cependant, nous pouvons parfois, ou souvent, connaître des situations contradictoires si nous voulons respecter la Loi.
    De cette façon, Yeshua nous rappelle le rôle essentiel du discernement, comme fruit de notre moralité (en tant que capacité à évaluer, dans une situation donnée ou en général, ce qui est juste, ou non, de faire) traversée par la Loi. Le discernement moral authentique résulte, autrement dit, de notre conscience morale filtrée par la Loi. Il est énergétiquement et directement relié à notre alignement, à l'activation de notre atome christique. Antoine Célesteh