« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. (Évangile selon Matthieu, 5 :17-18)
Le « iota » cité est la lettre de l’alphabet latin correspondant à Youd, la 10e lettre de l’alphabet hébraïque (aleph-beth). Et 10 succède à 9. Mais, pour s'assurer que « tout soit arrivé », le but est de faire augmenter le taux vibratoire de cette planète... avec le maximum d'êtres humains accédant à la vibration angélique, associée au chemin de vie 11. Et 11 succède à 10. La 11e lettre hébraïque est Kaph, qui est la manifestation de la puissance de Youd.
Et si Youd représente une main, Kaph représente une main tendue. En vibration angélique — puis en vibrations archangélique et christique —, on est censé tendre la main ; autrement dit, on s'incarne pour les autres, dans le service des autres.
Ensuite, Yeshua, en n’abolissant pas la Loi mais en l’accomplissant, s’ins-crit dans la lignée de Moshe (Moïse).
Sa seconde phrase, toujours dans le même passage évangélique, peut bien faire allusion à l’alignement, relatif au Ciel et à la Terre qui « ne passeront point ». Yeshua aborde aussi la Loi qui se poursuit au-delà de l’énergie de Youd. Youd est la 10e lettre de l’aleph-beth. C’est la plus petite mais la plus puissante. D’où le « iota » cité (version latine de Youd). Le nombre 10 nous ramène, pour sa part, aux Dix Commandements donc à la Loi, que Yeshua accomplit. Il accomplit comment ? Voici des éléments de réponse.
Déjà, Youd nous amène à distinguer nos envies et nos besoins, à accorder notre volonté à la nécessité. D’ailleurs, vouloir vraiment ce qu’il y a de mieux pour moi, c’est me fier à mes besoins, pas à mes envies.
Nous pouvons dire aussi que :
— le but est d’avoir envie de ce que j’ai besoin et non besoin de ce que j’ai envie ;
— Dieu étant amour mais aussi volonté, si nous sommes une « partie » directe de Dieu à cause de notre particule divine individuelle, alors accordons notre volonté à l’aspiration de nos vrais besoins.
Youd se rapporte, à part cela, aux notions de destin, de karma. Analogie avec la 10e lame du tarot de Marseille, La Roue de Fortune, dont le bas du dessin de la version Mucha intègre un sablier, symbole associé à la fois :
— à la Merkabah. La forme du sablier ressemble aux deux triangles de la Merkabah. Le sable qui s’écoule de haut en bas dans le sablier fait penser à l’influence de l’Esprit du haut sur l’Esprit du bas ;
— au temps qui passe donc à la durée, au destin.
De plus, puisque, dit Yeshua, pas même un Youd « ne disparaîtra […] de la loi […] jusqu’à que tout soit arrivé », intéressons-nous à la lettre de l’aleph-beth qui suit Youd : Kaph. C’est donc la 11e lettre (maître nombre) de l’aleph-beth symbolisant aussi l’accomplissement, mais ici (pour être précis) dans la maîtrise de soi. N’oublions pas, au passage, la Parabole des ouvriers de la onzième heure (tirée de l’Évangile selon Matthieu), de laquelle nous pou-vons retirer des informations concernant l’évolution de l’Esprit, son ascension et des associations entre le destin des grands prophètes bibliques et les chemins de vie numérologiques classiques (donc 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9).
Kaph, pour en revenir à elle, c’est l’épanouissement et la manifestation de la puissance de Youd. Ainsi, si Youd représente une main, Kaph est la main tendue, prête à recevoir. Kaph, c’est l’accueil. Son énergie nous rappelle qu’être spirituel c’est savoir accueillir. Accueillir quoi au juste ? Non seulement ce qui nous traverse — et le transcender s’il faut — mais aussi autrui, dans son unicité. C’est, autrement dit, l’accueil de soi, de sa lumière, et des autres avec leur lumière, afin de s'éclairer mutuellement. Antoine Céleste
Tout ceci ne signifie pas, pour autant, qu’il faut être sciemment mal-veillant dans le but d’avoir davantage de choses à transcender. Cela n’a, de toute façon, pas de sens. En déterminant la Conscience comme l’intégralité des informations de nos Esprits du bas et du haut, nous ne pouvons pas, dans l’absolu, être « sciemment malveillants ». Celui qui agit de façon malveillante, intrusive, n’a pas profondément conscience des effets nocifs de son acte. Il ignore certaines conséquences de ce dernier. Son empathie est limitée en fonction de choses qu’il n’a pas encore transcendées — et qu’il aura alors tendance à faire vivre aux autres — ou, tout simplement, qu’il n’a pas encore vécues. « Mettez-vous à la place des autres. Si vous y arrivez, vous ne serez plus capable de faire du mal à autrui. » (Bouddha) L’évolution en conscience, c’est la transcendance des expériences donc leur mise en lumière, enclenchant entre autres le nettoyage (ou le balayage) karmique. Et cette évolution dépend bel et bien de l’énergie du cœur. Tout simplement, plus on œuvre avec le cœur — et donc, en vérité, avec l’Esprit —, plus on grandit spirituellement. Antoine C.
Si la peur n’engendre pas forcément une conduite malveillante chez la personne qui la porte, il existe de la peur dans toute attitude malveillante. Dans la très célèbre série de films Star Wars, le personnage Maître Yoda nous dit : « La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance. » En affirmant cela, on dirait que Maître Yoda remonte verticalement les différents corps énergétiques associés aux Énergies du bas (Corps terrestres). La peur est concernée par les énergies d’un chakra racine (premier chakra) sous-actif. On retrouve la colère ou encore l’angoisse dans les énergies d’un chakra sacré (second chakra) sur-actif. Quant à la haine, elle est entretenue dans le mental à travers les énergies d’un chakra solaire (troisième chakra) sur-actif. Ce sont bien ces chakras qui sont reliés aux Corps terrestres – à savoir, du moins large au plus large, les corps éthérique, émotionnel et mental. Et ces derniers, puisque contenant l’ego, forment le corps potentiellement souffrant. Une conduite malveillante est forcément l’œuvre de l’ego. Et être dans la colère et la haine n’est sympathique pour personne – ni pour celle qui les nourrit ni pour l’entourage qui en subit les conséquences.
Imaginons, un match de tennis. Comparons :