Bergson, dans l'ouvrage appelé L'évolution créatrice datant de 1907, nous parle également de l’instinct : « Il y a des choses que l'intelligence seule est capable de chercher mais que, par elle-même, elle ne trouvera jamais. Ces choses, l'instinct seul les trouvera mais il ne les cherchera jamais. »
De là, une intuition, c'est un instinct « intensifié et dilaté », devenant conscient. En effet, l’instinct est forcément lié à l’essence, l’intuition nous permet d’opérer une forme de retour à notre essence la plus naturelle, en « passant » par notre conscience. En d’autres termes, dans l’intuition, il y a reconnexion en pleine conscience à notre essence. Elle permet donc le développement même de notre conscience, qui, dans un sens, ne fait que s’élargir elle-même dès lors que nous comprenons son mécanisme ainsi : la conscience est une connaissance A qui « voyage », rencontre une con-naissance B durant son voyage puis retourne à son principe créateur, son origine, son essence, en ayant intégré en elle-même cette connaissance B. Il y a un lien entre conscience élargie et phénomène d’auto-développement. C’est la lumière qui communique avec sa source en lui transmettant de nouvelles informations.
À sa façon, Bergson aborde aussi la « verticalité » du canal énergétique que représente l’Esprit directeur, allant de l’essence à l’existence, de l'Énergie du haut à l'Énergie du bas. Nous pouvons, en effet, considérer que Bergson parle de cette verticalité quand, dans L’évolution créatrice, il nous dit que nous pouvons aller de l'intuition à l'intelligence mais, de l'intelligence, on ne passera jamais à l'intuition.
On peut bien faire correspondre le mouvement de l’intuition à l’intelligence avec le langage de l’Esprit évoqué dans la précédente sous-partie, permis par l’Esprit directeur.
Dans une conclusion inspirée du précédent intuitionnisme bergsonien, nous pouvons dire les choses suivantes.
L'intuition relie notre esprit et notre Esprit, par notre écoute de ce qui se passe en nous. D'où la vie intérieure, qui saisit le ressenti tel qu'il est et dans sa mobilité. Donc, sans intuition, difficile d'avoir une idée juste du mobile.L'intelligence, c'est le recours à l'immobile (au concept). Et, dans notre monde, l'intuition est quasiment sacrifiée devant l'intelligence. Donc, entre autres, pour parvenir à bien se guider, il ne faut pas juste analyser (recours à l'intelligence) mais « sentir » les choses. Antoine Célesteh
Ne pas, non plus, oublier qu’il ne faut pas forcer la main qu’on tend, car bien des risques existent qu’elle soit mal reçue. Pour bien donner, il faut que l’autre veuille bien recevoir. Et même si cela concerne un simple conseil qu’on souhaiterait donner. Dans une guérison de blessures affectives, psychologiques et émotionnelles, la part d'autoguérison est primordiale. Notre authentique volonté de guérir ne fournit-elle pas, finalement, la plus grande partie de notre guérison ? Même dans le cas de blessures physiques, si le mental du soigné nourrit des doutes à propos du soignant, le soin en question ne sera pas efficace. Quid, dans tous les cas, de la nécessité d'écouter ses Corps physique et électromagnétiques pour soigner au maximum ses propres bobos ?
Anahata, c’est le chakra cœur, le 4e chakra donc le chakra qui est au centre des 7 autres. On rappelle alors deux propos de Yeshua :
S’aligner, c’est se régler sur sa fréquence d’être. C’est, si je veux imager la chose, ne pas être en « sous-régime » mais ni en « sur-régime ». Montaigne écrivait : « Ne pouvant régler les événements, je me règle moi-même. » Si par ailleurs on veut que le monde change, je paraphrase Gandhi, si l'on veut que le monde change, il faut d’abord être le changement qu’on veut pour le monde. En vibrant à notre fréquence d’être, nous rendons davantage service à l’humanité. Car nous nous reconnectons à des informations incluses dans notre mémoire d'âme qui servent à accomplir ici bas notre mission dans sa meilleure version. Nous nous reconnectons, plus largement, à notre essence, donc à notre Esprit du haut. Ce qui permet naturellement de prendre de la hauteur sur notre condition terrestre, notre existence. Pour exister vraiment, il faut être pleinement !
Dans le tarot de Marseille, la loi karmique est représentée par la lame 10/La Roue de Fortune. De la roue de cette lame, nous pouvons reformer la Merkabah. D’où, par exemple, la représentation de cette lame dans la chapelle du château des Avenières à Cruseilles en France (la chapelle contient, au passage, des représentations de toutes les lames majeures du tarot de Marseille). Repensons alors aux roues d’Ézéchiel…